jeudi 11 avril 2013

Cas d’école et pétard mouillé au parti socialiste de Brunoy

Monsieur Fournier et ses collègues du parti socialiste n’ont semble t’il pas le sens du rythme. Le numéro d’avril d’Un mois en ville nous permet de prendre la mesure du formidable décalage qui existe entre les attentes des familles brunoyennes et les positions du parti socialiste à Brunoy.

Dans la tribune réservée à l’opposition municipale, Monsieur Fournier et ses amis tirent à boulets rouge sur la politique municipale sur la question des rythmes scolaires. Pourtant, on apprend dans ce même numéro que la municipalité ne fait que suivre la volonté d’une écrasante majorité de familles brunoyennes. Pour être à contretemps et à contrepied nos élus socialistes ne pouvaient pas faire mieux.

La majorité municipale s’est à leurs yeux rendue coupable de deux fautes graves :

  • La première est d’avoir consulté directement les intéressés, c'est-à-dire les familles dont les enfants sont scolarisés sur la commune, en leur demandant de choisir entre les différentes options ouvertes par le gouvernement lui-même. Le parti socialiste aurait préféré un groupe de travail, des heures et des heures de réunions, alors même que le gouvernement avait fixé à la fin mars la clôture des concertations sur la question. Aller à l’essentiel et à l’efficacité en posant directement la question aux parents ?! Mais vous n’y pensez pas ! Réunionite quand tu nous tiens …

  • La seconde est d’avoir reporté à 2014 une réforme couteuse et imposée dans la plus grande impréparation, en suivant le souhait exprimé par 72% des familles brunoyennes. Quel toupet ! Non seulement la municipalité demande leur avis aux familles mais en plus elle leur donne satisfaction ! Et pourquoi pas vivre en régime démocratique tant qu’on y est !

Plus sérieusement, le report de la mise en œuvre de cette réforme à 2014 correspond encore une fois au souhait de 72% des 1.500 familles brunoyennes ayant participé à l’enquête municipale. Ce chiffre est d’ailleurs cohérent avec ceux délivrés par les pouvoirs publics au niveau national, puisque 75% des écoliers français ne seront concernés par la réforme qu’en 2014 (le.monde.fr 29/03/2013). Les deux tiers des communes françaises, dont bon nombre sont socialistes (!), ont décidé de reporter la réforme. Brunoy ne sera donc en rien isolée.

A lire la tribune du parti socialiste on se demande où sont passés les chantres de la démocratie participative ; Ségolène Royal doit se retourner dans son placard doré de la Banque Publique d’Investissement. Qui mieux que les parents peuvent apprécier l’intérêt de leurs enfants ? Monsieur Fournier ? Le bureau du parti socialiste de Brunoy ? Non. La majorité municipale a eu raison de consulter directement les parents pour connaître leur sentiment et a parfaitement mené un exercice démocratique exemplaire. En suivant l’avis des familles notre municipalité a mis en œuvre ce que tous nous attendons de responsables politiques : représenter la volonté du peuple.

Le rédacteur de la tribune avait pourtant mis du cœur à l’ouvrage, adoptant un ton outragé tout en se drapant dans les intérêts supérieurs de l’enfant. Tout ça pour tomber à plat dans une posture inverse à l’expression majoritaire tant au plan local qu’au plan national ; un cas d’école de pétard mouillé … Puisqu’il était question de rythme, les élus socialistes de notre ville auraient été mieux inspirés d’attendre les résultats du sondage des familles avant de s’exprimer. Ne recommande t’on pas aux enfants de tourner sept fois leur langue dans la bouche avant de parler ?
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