lundi 8 avril 2013

Les bons mots des élus socialistes de Brunoy

A défaut de faire valoir des idées fortes, des projets, ou d’apprécier des faits vérifiables, les élus socialistes de Brunoy apprécient la politique de notre ville à coups de bons mots.

C’est ainsi qu’ils nous ont proposé, dans le numéro de mars d’Un mois en ville, de résumer leur pensée (devrais-je dire leur programme ?) par cette phrase : « ne faut il pas penser le changement, plutôt que changer le pansement ? » Tout un programme en effet, et une formule cocasse à plus d’un titre.

Sur la forme tout d’abord, il s’agit d’une citation de Francis Blanche, acteur et humoriste inoubliable dans les Tontons Flingueurs. D’une manière générale me direz-vous, personne ne se plaindra que nos élus socialistes se payent de mots plutôt que d’impôts. Venant d’un mouvement politique plus enclin à la dépense publique qu’à la rationalisation budgétaire, nous ne pouvons qu’applaudir.

Sur le fond ensuite, on notera avec étonnement que les socialistes de Brunoy en sont encore à s’interroger sur la nécessité de « penser le changement ». Nous avions pourtant cru comprendre, à l’aune du mandat présidentiel de François Hollande, que « le changement c’est maintenant ». Je vous l’accorde, au niveau national, l’état d’esprit général est plutôt que leur changement, c’est décevant ! Fort heureusement au niveau local nous disposons d’une majorité municipale qui, à défaut de proposer le changement pour le changement, travaille au bien être et au progrès pour notre ville et ses habitants.

C’est d’ailleurs une curiosité de notre histoire politique que de constater que la gauche, ayant perdu la bataille du progrès, ne propose plus que le changement. Ce « changement », tellement plus commode à promettre puisqu’il ne s’agit plus de donner un cap ou de formuler un projet d’avenir, mais seulement de proposer de défaire l’existant. La remise en cause du présent comme une fin en soit, quelle ambition !

Mais puisque les socialistes de Brunoy se plaisent à nous faire rire en citant des humoristes, vous me permettrez de conclure en citant cette formule de Guy Bedos (identifions nos sources, s’il vous plait), homme de gauche s’il en est. Elle nous revient comme un écho à ceux qui promettaient de « ré-enchanter le rêve français » : « En France, quelques personnes avaient promis à des milliers d’autres personnes de changer la vie, et puis ils ont changé d’avis ».
PARTAGEZ CET ARTICLE SI VOUS L'AIMEZ !
  • Share to Facebook
  • Share to Twitter
  • Share to Google+
  • Share to Stumble Upon
  • Share to Evernote
  • Share to Blogger
  • Share to Email
  • Share to Yahoo Messenger
  • More...

0 commentaires

 
© 2011 UMP Brunoy
Designed by Blog Thiet Ke
Posts RSSComments RSS
Back to top