" la majorité socialiste a augmenté les impôts des essonniens sans leur
donner en contrepartie ce qu'ils étaient en droit d'obtenir"
Valérie RAGOT
Rien
ne va plus au Conseil général
Cela
fait des mois, voire des années, que nous ne cessons de dire que le Conseil
général de l’Essonne va à vau- l’eau.
Si
c’est l’UMP qui le dit, on est systématiquement taxé de parti pris par la
majorité socialiste du Département.
Mais
là où cela devient intéressant, c’est quand des organes de presse sérieux et
reconnus l’écrivent : ainsi pour le magazine le Point, le site internet
Décomptes- publics.fr a réalisé cet été, le classement des départements les
plus mal gérés de France selon 6 critères : les dettes, la solvabilité,
les dépenses d’équipement sur les 3 dernières années, les charges de personnel,
la rigidité structurelle et les impôts locaux.
Résultat : l’Essonne
est le 5ème département le plus mal géré de France !
Quel
palmarès, avouez que l’on s’en serait bien passé !
Cette
situation est d’autant plus scandaleuse que la majorité socialiste a augmenté
les impôts des Essonniens sans leur donner, en contrepartie, ce qu’ils étaient
en droit d’obtenir.
Ainsi,
tous les parents brunoyens dont l’enfant est au collège Pasteur ou Camus,
auront remarqué que le prix de la cantine, pour cette rentrée, a augmenté
fortement, il a même été multiplié par deux pour certaines familles ! (Pour
rappel, dans le même temps, la municipalité de Brunoy a, elle, baissé les
tarifs de la restauration scolaire de 20%.)
Ces
mêmes parents ont du subir l’augmentation des tarifs pour les transports
scolaires : de 90€ à 200€ par enfant pour les collégiens et de 145€ à 268€
pour les cartes Imagin’R. (Pour rappel, dans le même temps, la
municipalité de Brunoy a réduit le coût du ticket de la navette « brunoy
bus »).
Et
que dire de la baisse des subventions aux associations sportives ! Les
présidents d’association concernés à Brunoy savent, malheureusement, de quoi il
s’agit et mesurent, en particulier en cette rentrée, à quel point ce
désengagement sans précédent du Conseil général les pénalise injustement.
Autre
exemple : les aides octroyées aux communes (pour les crèches, pour la
voirie, pour les équipements publics) n’ont cessé de baisser ces 6 dernières
années :
- 60%, du jamais
vu !
Monsieur
Guedj, le président du Conseil général de l’Essonne, qui vient à Brunoy le 13
septembre- pour soutenir, à l’approche des élections municipales, son ami
conseiller général de notre canton, Edouard Fournier ?- a-t-il d’autres
bonnes nouvelles à nous annoncer ?
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